Le président de la Coopérative funéraire des Laurentides, Yvon Robert,
et le nouveau directeur général John Tittel (photo : Élaine Nicol)
En activité depuis l'automne, la Coopérative funéraire des Laurentides a connu un départ encourageant alors que plus de 30 funérailles et d'arrangements funéraires préalables ont déjà été conclus jusqu'à présent.
« Nous savions que la coop serait bien reçue dans la région, mais nous ne nous attendions pas à une si forte réponse », a dit le président Yvon Robert qui, avec d'autres administrateurs bénévoles, tient ce projet à bout de bras depuis plus d'un an.
L'entente de service conclue avec la Coopérative funéraire de la Rive-Sud ainsi que le partenariat avec le cimetière écologique Sentiers commémoratifs de la Rivière, à Prévost, auront contribué à ce démarrage rapide de la nouvelle coop. Celle-ci a obtenu son permis gouvernemental en octobre dernier et compte désormais plus de 400 membres.
Au départ, une directrice de funérailles à temps partiel était responsable de la gestion quotidienne, avec le soutien d'employées des Sentiers où la coop a établi ses bureaux. Mais devant la forte croissance des activités, le conseil d'administration vient d'embaucher un directeur général à plein temps. John Tittel, est l'un des associés des Sentiers commémoratifs.
Son arrivée à la direction vient ainsi sceller la collaboration entre ce cimetière naturel et colombarium, implanté en bordure de la rivière du Nord, et la coopérative qui dispense l'ensemble des services funéraires. « La vision de coopération, de développement durable et de conscience écologique est en harmonie avec nos valeurs », a souligné M. Tittel.
Certains actes, tels que l'embaumement, sont toujours confiés à la Coopérative de la Rive-Sud, l'une des plus importantes au Québec. La coop des Laurentides compte par ailleurs multiplier les ententes avec différentes paroisses du diocèse de Saint-Jérôme afin d'y tenir localement des cérémonies funéraires.
« Les habitudes des gens changent. On voit de plus en plus souvent des cérémonies commémoratives dans les salles paroissiales », souligne M. Robert.
Contrairement à ce qui était prévu à l'origine, la coop n'envisage d'ailleurs plus de construire ses propres installations, à court terme du moins. Le nouveau directeur général rappelle que le projet est encore jeune. « C'est un enfant précoce qui a besoin du soutien de ses partenaires », a dit John Tittel.
Rappelons que la coopérative offre ses services à tous, mais le fait d'en devenir membre permet de faire certaines économies en plus de donner un pouvoir de décision sur ses orientations.
Par Henri Prévost
Publié dans le Journal de Montréal