Les salons funéraires privés pourraient éventuellement perdre leur monopole dans la région.
La Coopérative funéraire de la Rive-Sud de Montréal a des projets d'expansion dans les municipalités de Delson, Saint-Constant ou de Sainte-Catherine. La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est aussi dans sa mire.
«On veut poursuivre l'ouverture de nos succursales et on a des demandes de ces coins-là, a dit Caroline Cloutier, directrice du marketing, des ventes et des communications à la coopérative. C'est comme ça qu'on a ouvert un point de service à Saint-Hubert.»
Les gens du territoire du Journal refuseraient de faire avec le siège social situé à Longueuil, considérant qu'il est trop loin.
Cependant, ce n'est pas demain la veille qu'une résidence funéraire coopérative verra le jour dans la région, puisque le projet n'est pas encore développé.
«On en est très loin! Généralement, on fait un projet aux trois ans et cette année, nous allons construire le point de service de Laval en juin pour l'ouverture en octobre», a expliqué Mme Cloutier.
De plus, la Résidence funéraire de Saint-Hubert a ouvert il y a un an et demi. Tous deux ont nécessité un investissement financier de 3 M $.
«Rien n'est donc fixé dans le temps quant à nos projets d'expansion», a-t-elle ajouté.
850 célébrations par an
Ouverte en 1978, la Coopérative funéraire de la Rive-Sud de Montréal compte actuellement un siège social ainsi que trois points de service (Napierville, Sherrington et Saint-Hubert) mis à part celui-ci de Laval qui ouvrira en 2013. Chacun dispose de deux salons d'exposition, une chapelle, une salle de réception et un bureau. Seul le siège social est équipé d'un laboratoire et d'un crématorium.
Fonctionnant sous la forme d'une coopérative financière, leur but est d'offrir tous les services funéraires traditionnels à moindre coût. «Nos prix sont en-dessous de la concurrence», a confirmé Caroline Cloutier.
La Coopérative financière de la Rive-Sud compte environ 9 000 membres et célèbre près de 850 célébrations chaque année.
Par Hélène Gingras
Publié dans l'hebdo Le Reflet