Au Québec, les coopératives funéraires grugent de plus en plus de parts de marché à l'industrie privée, mais pour soutenir la concurrence, elles doivent investir dans la construction de complexes offrant des services variés. Garry Lavoie, directeur de la coopérative des Deux Rives de Québec, indique que dans la province de Québec, les coopératives funéraires occupent environ 15 % du marché. « Si vous excluez l'île de Montréal, parce qu'on est là depuis tout récemment seulement, on est à 25 %, 30 % », précise-t-il.
À leurs débuts, les coopératives ont mis du temps à s'imposer, mentionne Mario Aylwin, directeur général de la coopérative funéraire de la Rive-Sud de Montréal. « Elles étaient perçues comme faisant du bas de gamme tout le temps. »
Toutefois, pour soutenir la concurrence, les coopératives funéraires doivent investir dans la construction d'importants complexes offrant des services variés, mentionne M. Aylwin. « Nous, on vient de le faire à Saint-Hubert, 3 millions pour construire un complexe funéraire », dit-il.
À Québec, la coopérative des Deux Rives devrait annoncer bientôt un investissement de plus de 5 millions de dollars pour la construction d'un tel complexe.
De plus en plus de gens optent pour une commémoration de leurs proches défunts, mais des mariages sont aussi célébrés dans ces complexes qui doivent donc offrir d'autres services, souligne Garry Lavoie, directeur général de la coopérative funéraire des Deux Rives. Québec pourrait imiter Jonquière qui a construit à l'intérieur de son établissement un service de bar.
Le marché funéraire québécois représente plus de 350 millions de revenus que se partagent 300 entreprises, dont 25 coopératives.