La Coopérative funéraire des Laurentides offrira des services dans les trois églises de la paroisse Notre-Dame des Pays-d'en-Haut à Sainte-Adèle.
Une entente en ce sens a été conclue par cette paroisse et la coop. On y prévoit que les familles intéressées pourront utiliser les églises Sainte-Adèle, Saint-Joseph et Saint-Norbert pour l'exposition des corps des défunts.
Le curé André Daouest, de la paroisse Notre-Dame des Pays-d'en-Haut
à Sainte-Adèle, et le président de la Coopérative funéraire des Laurentides,
Yvon Robert, lors de la signature de l'entente.
Les locaux de la paroisse pourront aussi servir pour les rencontres des familles lors d'un décès ou pour la vente d'arrangements préalables. En contrepartie de ce prêt de locaux, la coop versera à la Fabrique une quote-part des revenus des funérailles.
Ces services seront disponibles dès que la coopérative obtiendra son permis d'exploitation, possiblement l'automne prochain. Ils seront offerts à toute la population, membres ou non de la coopérative, sans restrictions quant aux croyances religieuses.
Selon son président Yvon Robert, la coop et la paroisse souhaitent ainsi contribuer au maintien du patrimoine religieux, dans un contexte de développement durable. Ainsi, plutôt que de construire de nouvelles installations, la coopérative favorise la mise en valeur et l'utilisation de bâtiments existants.
M. Robert souligne cependant que cette entente ne compromet en rien l'intention de la coopérative de se doter d'un établissement offrant l'ensemble des services funéraires, un projet évalué à 1,5 M$. L'objectif demeure de l'implanter à Saint-Jérôme, mais l'hypothèse de réaliser ce projet à Sainte-Thérèse est envisagée à la suite de la proposition d'une paroisse de ce secteur.
En parallèle, la coop compte tout de même conclure d'autres ententes avec des paroisses pour la mise en place de points de services comme celui de Sainte-Adèle.
La coopérative, officiellement fondée cet automne, compte plus de 200 membres et poursuit son recrutement.
Par Henri Prévost
Publié dans l'Écho du Nord