Avant l’adoption d’une loi en 1988 pour encadrer les préarrangements, la stratégie de vente était abusive : vente sous pression sans possibilité d’annuler le contrat, manipulation émotive, marchandage et petits cadeaux dans le but d’attirer la clientèle. Les plaintes à l’Office de la protection du consommateur (OPC) s’accumulaient, et les cas se réglaient à la pièce. De nombreuses démarches finiront par avoir gain de cause avec la mise en place d’un décret en 1993 par l’Office de la protection du consommateur qui viendra bonifier la loi adoptée en 1988.
Ce décret constitue une sorte de code d’éthique où plusieurs règles de conduite sont identifiées. De prime abord, il y est dit qu’aucune sollicitation ne doit être faite dans les résidences pour personnes âgées, les centres d’accueil ou les hôpitaux, à moins que le consommateur n’en fasse la demande.
Il en est de même pour les personnes malades, leurs proches, ainsi que les personnes qui viennent de perdre un être cher.
Le décret va même plus loin, il précise qu’aucune sollicitation téléphonique ne peut être faite auprès d’un consommateur, sauf si c’est à sa demande.
Les principales règles dictées par ce décret obligent les vendeurs à :