La Coopérative funéraire de la Capitale vient d'investir 30 000 $ dans l'aménagement d'un columbarium de 40 niches à l'intérieur de l'église Saint-Roch de Québec.
Le curé de Saint-Roch, Mgr Jean Piché, a procédé à la bénédiction du nouveau columbarium
situé à la droite de l'église, près de l'autel. (Photo : Patrice Laroche, Le Soleil)
Il s'agit d'une première étape d'un projet sur trois ans évalué à 100 000 $ et qui devrait créer un nouveau lieu de sépulture pour quelque 240 niches, soutient le président de la coopérative, Marcel Giroux.
Il ne s'agit pas seulement d'une innovation, mais aussi d'une exception dans le diocèse de Québec avec l'installation de ce columbarium, car la fabrique de la paroisse a dû demander une permission à l'archevêque de Québec pour la réalisation du projet.
«S'il y a beaucoup de columbariums ou de lieux de sépulture à l'intérieur des églises en Europe, c'est exceptionnel au Québec, raconte le curé de la paroisse, Mgr Jean Piché. Cependant, puisqu'il y a déjà une crypte funéraire dans le sous-sol de l'église, cela constituait en quelque sorte un précédent qui permettait l'ajout du columbarium.»
Permission spéciale
Quelques églises possèdent des cryptes funéraires comme Saint-Roch, notamment la basilique de Québec et celle de Sainte-Anne-de-Beaupré. La paroisse Saint-Pierre-aux-Liens, dans Charlesbourg, possède aussi un columbarium, mais il est situé en dehors du lieu de culte.
En plus de la permission des autorités diocésaines, la coopérative devait avoir celle de l'Agence de la santé de Québec pour son lieu de sépulture. Selon Mgr Piché et le gestionnaire de la Coopérative, André Jalbert, le columbarium répondra aux attentes de plusieurs paroissiens de Saint-Roch, qui pourront reposer dans leur lieu de culte habituel après leur décès.
Fondée il y a une quarantaine d'années à l'instigation de Mgr Raymond Lavoie, alors curé de Saint-Roch, la Coopérative compte près de 10 000 membres.
Par Yves Therrien
Publié le 9 août 2011 dans Le Soleil