Il y a maintenant 2 ans, M. Robert Lafleur décédait. De son vivant, l'homme avait acheté sept églises devant être démolies. Il les a « déconstruites » pour vendre les matériaux, gardant au passage assez de pièces originales pour construire et décorer sa maison de la rue Bowen Sud.
Au moment de son décès, la famille a travaillé à un projet de monument funéraire unique et parlant. En fait, l'idée était d'ériger un monument qui soit en lien avec la pensée écologique et avant-gardiste de leur père, tout en proposant un ensemble de repères historiques intéressants.
De gauche à droite, Nicole Lafleur, David Di Stefano,
Mariette Lafleur, épouse de Robert Lafleur, François Fouquet,
Pierre Tardif et Manon Thibodeau, respectivement directeur général,
administrateur et directrice des services aux familles
de la Coopérative funéraire de l'Estrie, Lise Lafleur et Steve Ward.
Accroupi, à l'avant, Émery Ward, petit-fils de Robert Lafleur.
Les pierres du monument viennent donc de l'église St-Aimé d'Asbestos alors que la cloche qui coiffe ces blocs a été récupérée du clocher de l'église St-Isaac-Jogues d'Asbestos. Jusqu'à la mort de M. Lafleur, la cloche régnait dans la maison familiale.
La famille a également fait don d'une grande plaque de granit qui sert de banc dans une aire de repos du cimetière. Cette plaque a été récupérée à l'entrée du magasin United sur la rue Wellington à Sherbrooke.
« Nous avons accepté l'offre de la famille Lafleur à cause du lien historique régional. Cela constitue, à notre avis, un clin d'œil unique à des pièces architecturales provenant de lieux qui étaient des repères pour les gens d'ici », conclut François Fouquet, directeur général de la Coopérative funéraire de l'Estrie
L'histoire fascinante de M. Robert Lafleur vivra donc dans les souvenirs des visiteurs du cimetière.
Par François Fouquet
Publié dans EstriePlus