Le vent d’hier qui s’est levé
Et qui sur ta vie a soufflé
Pour t’envoyer jusqu’à trépas
Si loin de moi
Ce vent du Nord au cœur glacé
Forgé d’insensibilité
Tel un voleur s’est emparé
De ton odeur
De ses grands bras il s’est chargé
D’en prendre plus que pas assez
Emportant le goût du bonheur
Brisant mon coeur
Il ne sait rien du désarroi
Du bruit des pas qui ne sont plus là
Le vent pressé de s’en aller
N’écoute pas
S’il entendait larmes tombées
S’il regardait vie démembrée
Peut-être un jour en aurait-il
Souffle coupé
Mais puisque le vent est passé
Je marche en moi pour retrouver
Traces de toi bien protégées
Pour m’envelopper
Traces de toi pour m’imprégner… et continuer
Maryse Dubé