Pour mener à bien les funérailles, ça prend toute une équipe dont le rôle principal est d’accompagner les familles, la personne décédée, et tous ceux qui se sont déplacés pour un dernier adieu. On essaie de travailler à partir d’une ligne directrice qui est axée sur la recherche de sens à donner par des rituels qui les mettent en action.
Tout le travail qui s’y fait permet ainsi aux familles endeuillées de se délester d’une multitude de détails techniques auxquels elles ne sont pas portées à penser. Elles peuvent alors se concentrer sur les condoléances en tant que marque de soutien, sur l’hommage qu’elles souhaitent rendre à l’être cher, et vivre pleinement ce temps qui leur est réservé en compagnie de leurs proches.
L’ordonnateur (ou le directeur de funérailles) agit, quant à lui, comme le responsable du décorum lors des déplacements du défunt. Il voit à la bonne marche des choses, que ce soit au salon funéraire, au cimetière ou lors de la mise en columbarium. Habituellement, il ne travaille jamais seul, il est accompagné d’un-e préposé-e à l’accueil qui verra au confort des familles et des visiteurs, en vérifiant ce qui peut être fait pour répondre à leurs besoins et aux situations parfois plus délicates.
Mais bien au-delà de la multitude de détails techniques qui interviennent nécessairement dans l’organisation des funérailles, il y a tout le dévouement que ça prend pour travailler dans le funéraire. Parce qu’il faut d’abord et avant tout aimer être en contact avec l’être humain, particulièrement dans une période où le soutien prend tout son sens.
Manon Thibodeau, directrice des services aux familles
Coopérative funéraire de l’Estrie